L’homéostasie étant rompue, de nombreux désordres peuvent apparaître comme :
- une diminution des capacités cognitives,
- une fatigue extrême,
- une prise de poids,
- une instabilité au niveau de l’humeur,
- des compulsions alimentaires,
- une hypersensibilité…
La personne ne se reconnaît plus et n’arrive pas à remonter la pente et ce malgré le repos. Elle commence à culpabiliser, à avoir honte et à s’isoler.
C’est le psychanalyste Herbert Freudenberger qui a désigné en 1974, cet état d’épuisement émotionnel par « Burn out Syndrome » :
« Je me suis rendu compte que les gens sont parfois victimes d’incendie, tout comme les immeubles. Sous la tension de la vie dans notre monde complexe, leurs ressources internes en viennent à se consumer comme sous l’action des flammes, ne laissant qu’un vide énorme à l’intérieur, même si l’enveloppe externe semble plus ou moins intacte. »
L’homme est brulé de l’intérieur (burn out en anglais) tel une bougie qui se serait consumée après avoir éclairé pendant plusieurs heures ne laissant apparaître qu’une faible flamme…tout a brulé, tout est vide, il n’y a plus rien, plus de vitalité.